Thème : Mythologie
Multijoueur : 1 Ã 4
Développeur : Arrowhead Game Studios
Editeur : Paradox Interactive
Site officiel : http://www.magickagame.com/
Dans Magicka, on fait évoluer son personnage dans un univers Héroïc fantasy.
Nous entrons dans la peau dans un magicien qui utilisera divers éléments: Feu, Eau, Vie, Bouclier, Froid, Foudre, Arcane et Terre, pour envoyer des sortileges contre ses ennemies.
Comme dans tous les hack and slash, il va falloir trucider du mobs à la chaîne, pour récupérer des items et divers trésors en parcourant donjons et grottes.
Gameplay
Le joueur contrôle un magicien et doit le guider à travers le monde afin qu'il empêche sa destruction par des forces maléfiques. Le magicien a pour seul équipement un bâton et une arme. Il pourra améliorer son équipement en trouvant des armes et bâtons sur des ennemis puissants ou dans des salles secrètes. La caméra est placée en vue de haut, à la manière d'un Diablo.
La base du gameplay consiste en un système d'éléments que l'on combine pour lancer des sorts. Il y en a 8 accessibles directement : l'Eau, la Vie, le Bouclier, le Froid, la Foudre, l'Arcane, la Terre et le Feu. Deux autres éléments sont accessibles via des combinaisons.
La sélection de ces éléments se fait en utilisant les touches A Z E R et Q S D F. Une fois sélectionnés, ils se placent dans une barre en-dessous de votre personnage. Il est possible de combiner jusqu'à 5 éléments (on peut mettre plusieurs fois le même), cependant les éléments opposés se détruisent entre eux.
KAMEHAME ....
Une fois les éléments de votre sort sélectionné, il est temps de le lancer. Il y a alors quatre possibilités :
- Lancer le sort devant soi
- Lancer le sort en effet de zone
- Lancer le sort sur son arme
- Lancer le sort sur soi-même (Oui, oui, c'est possible.)
Lancer un sort devant soi aura souvent un effet offensif : rayon, spray ou boule.
Lancer le sort en effet de zone permet d'appliquer les effets de ce sort dans un rayon autour de soi.
Lancer le sort sur son arme permet d'asséner un coup chargé des effets du sort (un coup d'épée enflammée bien oldschool).
Lancer le sort sur soi-même permet de ... surtout de se faire des dégâts en fait.
Mais pas seulement : utiliser l'eau sur soi-même mouille le magicien (auquel cas tenter un sort d'électricité est une mauvaise idée), et feu sur soi-même permet de se sécher, ou de se dégeler après un effet de froid. La vie sera très utilisée, car elle permet de se soigner.
... HAAAAA !
Présenté comme cela, le jeu paraît simple (et son concept le reste), mais c'est sans compter sur les centaines de possibilités offerts par le système de sorts.
Un ennemi à distance ? Le feu ne peut pas l'atteindre car il n'a qu'un effet de spray ? Feu + Arcane en rayon et c'est réglé !
Des ennemis qui approchent ? Bouclier + Foudre en effet de zone et hop, des mines électriques !
Besoin de frapper et de ralentir un ennemi ? Du froid sur son épée, et hop ! Il se traîne.
On arrive vite à un point où on fait des sorts seulement pour expérimenter, et on se trouve vite ses spécialités et ses sorts fétiches.
Pour ma part, c'est un bon gros rayon bien bourrin : Foudre + Arcane + Feu + Feu + Feu. (je remplace parfois le feu par du froid pour varier un peu)
Il y a également des sorts "prédéfinis" qui correspondent à une combinaison particulière, et qui ont des effets divers : accélération, invocations, pluie, météorites ... Une fois cette combinaison préparée, appuyer sur espace lance le sort.
Les combats sont sympa, bien qu'assez brouillons dès qu'on dépasse la dizaine d'ennemis. Les boss sont intéressants aussi, mais leur difficulté n'est pas très bien calibrée, ils sont soit trop difficiles soit trop faciles.
Tuer les PNJ, un des grands plaisirs du jeu.
Il y a un mode multijoueur dans ce jeu : on peut soit jouer l'aventure soit survivre à des vagues d'ennemis, le tout jusqu'à 4. Le multi est vraiment travaillé : on peut jouer en ligne, en LAN et même sur le même PC. [Je me réserve la possibilité d'éditer cet article pour pouvoir rajouter mon impression sur le multi que je n'ai pas encore testé mais qui apparemment est la meilleure partie du jeu.]
Graphismes
Les graphismes, sans casser la baraque, sont sympathiques. Les personnages sont proches du SD et leur modélisation est correcte. Les décors sont jolis sans êtres magnifiques. Les effets sont jolis aussi (heureusement, car ils sont au cœur du jeu).
L'interface est minimale : une barre de sorts et une barre de vie à proximité de votre personnage et des ennemis, une partie de l'écran pour vous rappeler quelle touche correspond à quel élément, et c'est tout. Les menus sont assez cools, représentés sous la forme d'un grimoire (pour rester dans le ton du jeu).
L'un des objectifs secondaires est de trouver tous les élans morts dans le jeu. OK.
Je ne m'attarde pas trop sur les graphismes car ils ne sont pas une partie importante du jeu.
Scénario
Intro du jeu : Une référence à Star Wars, une à D&D, et deux à des JV. Ça commence bien.
Alors là mais. Le scénario de ce jeu est magnifique. En lui-même, il est inexistant : il faut sauver le monde et c'est moi qui m'y colle. Mais c'est un prétexte énorme à un assemblage de parodies, de caméos et de références.
Tout y passe : cinéma, jeux vidéo et même culture un peu "4chanienne" dirons-nous. Je ne révèlerai qu'un minimum de choses pour ne pas vous gâcher de surprises, mais un petit tour sur la page des succès Steam peut vous donner un aperçu du genre des références.
Il y a peu de personnages récurrents : le héros ne parle pas, et la plupart des personnages qui ont un nom sont des bosses. Le seul personnage vraiment récurrent est Vlad, le professeur du héros, qui n'est absolument pas un vampire.
Il vous le répètera à peu près une fois par niveau ...
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